Lauréat de plusieurs grand prix internationaux, le pianiste ukrainien Igor Tchétuev va clôturer le festival dimanche 1er octobre, avec un programme romantique d'une grande qualité. C'est autour de Mozart, Beethoven et Chopin qu'il fera résonner le superbe Steinway grand-queue de concert, offrant au public un troisième temps de ce festival digne des plus grands festivals intenationaux de piano.
Quelques aléas d'un projecteur capricieux sur la scène ne l'empêcheront pas de faire preuve de toute son élégance dans son jeu, de sa finesse, et de sa virtuosité. Igor reste concentré, et offre au public un moment musical d'une rare intensité.
Il ouvre son concert avec la sonate n° 13 en si bémol majeur de Mozart. Le ton est donné. On assiste au concert d'un très grand interprète international, qui joue dans les plus grandes salles, avec des grands orchestres, ou en récital de musique de chambre.
Un jeu tout empreint de raffinement, de délicatesse, mais aussi de force parfois. Le public est captivé.
C'est ensuite la sonate n° 8, la Pathétique, de Beethoven, où Igor donne au public une interprétation dont on sait qu'elle rivalise avec celle des plus grands. Un rare moment d'une qualité musicale exceptionnelle.
Enfin, c'est avec la Sonate n° 3 en si mineur de Chopin que la pianiste ukrainien clôture son récital. Merveilleuse interprétation qui soulève un tonnerre d'applaudissements.
Igor Tchétuev est rappelé une fois, deux fois, trois fois. Ses bis sont enjoués, généreux, comme le final d'un feu d'artifice. C'est un superbe épilogue pour ce concert, et pour cette première édition des Fugues Pianistiques.